vendredi 3 août 2007

Pondichery : la Dolce Vita


Pondichéry m'a réconciliée avec l'Inde. Je ne sais pas si ce que j'y ai ressenti tient de l'ambiance de la ville ou de la manière dont Durga nous l'a fait découvrir, mais cette ville m'a paru emprunte d'une vraie douceur de vivre : on descend de la ville en scooter (à 3 voir à 4 dessus, à cheval ou en amazone et biensûr sans casque). Régulièrement, on rencontre des gens qu'on connait comme lorsqu'on débarque dans une petite ville de province, pas besoin d'être sur nos gardes sur d'éventuelles arnaques de touristes, il fait chaud, il fait beau, c'est souvent un défilé de couleurs dans les rues, les vaches nous bloquent sur la route ... la dolce vita version Orient! Je garderai un très bon souvenir de cette ville dans laquelle on se sent libre et sans contrainte (Yves, à cote de moi, acquiesce fermement !).

En parallèle il y a le "quartier blanc", ancien quartier colonial, dans lequel l'ambiance est très différente, bien qu'elle ne soit pas mauvaise non plus. Dans les rues, pas d'agitation, pas de bruit de klaxon, des trottoirs propres, des maisons coloniales, quasiment pas d’indiens (j'imagine que la police omnipresente y est pour quelque chose). Nous n'y avons même pas croisé une seule vache, c'est dire. C'est aussi mort qu'à Narbonne en plein mois d'aout !

Ce quartier blanc est vraiment représentatif d'une bizarrerie de l'histoire : c'est une zone complètement artificielle, pas du tout représentative de l'Inde, et pourtant, non seulement elle existe, mais en plus elle est authentique. C'est très étrange, mais c'est comme ca.

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