mercredi 26 septembre 2007

SINGAPOUR SI CA VOUS TENTE ...

Nous allons essayer de faire cette rubrique à chaque fois qu'on quitte un pays : c'est ce genre d'infos qui peuvent vous aider à choisir une destination ou à préparer votre voyage. Si vous avez des suggestions (des infos que vous aimeriez avoir), n'hésitez pas à nous le dire.

BIEN POUR

Les restaurants, le shopping, les musées et les boites de nuit.

PROBLEMES

Très cher, et en plus on a envie de dépenser de l'argent tout le temps !

ADMINISTRATIF

VISA gratuit pour les français quand on arrive en bus (attention, les politiques diplomatiques changent parfois, renseignez vous avant de partir quand même).

SANTE

- Pas de vaccin obligatoire

- Je ne crois pas qu'il y ait de paludisme, mais par contre il y a la dengue. Donc prévoyez l'antimoustique de jour comme de nuit.

CLIMAT

- Mousson : de novembre à janvier

- Début septembre, il fait très chaud et humide (on est juste au-dessus de l'équateur) avec de grosses averses qui durent plusieurs heures.

MONEY, MONEY, MONEY

- Taux de change : 1E = environ 2$ Singapouriens (S$), facile de faire les conversions donc

- Logements : très chers, à partir de 25 S$ et les endroits bons marchés sont souvent pleins, mieux vaut réserver donc.

- Bouffe : entre 5 et 20 S$ (par ailleurs, on trouve toutes les spécialités d'Asie, d'Europe et du monde arabe ... Ici, on se régale)

- ATM (distributeurs de billets VISA et MASTER CARD) : partout et pour cause, c'est Shopping Land

TRANSPORTS

- Des métros partout qui ferment à minuit, des bus aussi

- Les taxis sont à prix raisonnables (quand on est trois, ca revient aussi cher que de prendre le métro) sauf les vendredi et samedi soir où ils sont souvent tous pris.

LANGUE

Anglais partout, malais, mandarin, tamoul (Inde du sud)

NIGHT LIFE

Oui, carrément ... la ville est même plus belle la nuit

TECHNIQUE

Internet en haut débit, souvent WI-Fi gratuit, on peut graver des CD et des DVD de données (c'est bien pour vider les cartes mémoires)


LES PHOTOS





Cliquez ici pour acceder aux photos plein cadre de SINGAPOUR

vendredi 14 septembre 2007

GALERE DE VISA POUR L'INDONESIE

On avait tenté de faire faire les visas pour l'Indonésie depuis Singapour, mais on a fait choux blanc : on savait qu'on pouvait prendre les visas directement à la frontière indonésienne, mais ils ne sont alors valables que 30 jours et nous on voulait y rester au moins 1 mois et demi. Du coup on est allés à l'ambassade de Singapour mais il y eu comme un hic : ils ne délivrent de visas que si on justifie notre départ d'Indonésie par un billet de retour (avion ou bateau). Impossible donc de dire que l'on ne connait pas encore notre date exacte de retour ni par quel port on partira... On a bien tenté de venir avec nos 8 billets d'avion, expliquer qu'on faisait un tour du monde et que tout n'était pas organisé à la seconde... rien n'y a fait, on est reparti bredouille.

Du coup, on s'est dit qu'on allait acheter un billet aller-retour au départ de KL, quitte à ne pas utiliser le billet retour (ce qui nous coutait bien moins cher que de partir depuis Singapour). Donc retour sur KL...

Premier chose : Laëtitia, je sais pourquoi le Red Dragon a fermé (c'est l'hôtel où on a dormi à notre arrivée en Malaisie) : il a tout simplement brulé vers 7h30 du matin il y a quelques semaines. En gros, les touristes ont dû se sauver et certains ont laissé leurs affaires à l'intérieur... Or le Red Dragon n'était pas assuré (j'ai même cru comprendre qu'ils n'avaient pas l'autorisation de faire hôtel!) du coup c'est chaud pour les remboursements des bagages !!! Tu imagines si ca nous était arrivés ???

Deuxième chose : on s'est donc rabattu sur un hôtel magnifique un peu plus loin : c'est dans une ancienne maison coloniale, le proprio est un artiste qui a décoré l'intérieur avec beaucoup de gout et qui en profite pour exposer ses toiles et les vendre. A l'intérieur, ambiance super sympa avec que des jeunes backpackers et même des fenêtres dans les chambres, ce qui est un luxe pour les hôtels de Kuala à ce prix là. Mais là énorme problème : pas de moustiquaire. J'ai compté, j'ai eu 63 piqûres en une nuit et 3 tiques que j'ai retrouvé plusieurs jours après dans mon sac à viande. J'ai cru que j'allais devenir dingue et me frotter contre les murs pour apaiser les démangeaisons ! Bon, Yves et Fab n'ont dû totaliser que 3 piqures à eux 2 (existe-t-il une étude scientifique sérieuse qui justifie que les femmes se font plus piquer que les hommes ou est-ce juste moi qui ait le poisse ???).

Bref... le lendemain on s'est donc rendu à l'ambassade avec nos fameux billets d'avion aller-retour. A savoir : il faut venir endimanché dans les ambassades indonésiennes, c'est-à-dire que les tongs, les shorts et les débardeurs sont à proscrire (on a vu des touristes se faire recaler à l'entrée). Ensuite, il faut : 2 photos, des photocopies (du passeport, du tampon d'entrée en Malaisie, de la departure card de Malaisie et des billets d'avion) et 170 RG (les autres monnaies ne sont pas acceptées).

Voila, si vous avez tout ça, tout se passe très vite. Vous n'avez plus qu'à attendre 3 jours pour venir les récupérer. Bon, nous ça nous gonflait de rester à Kuala, on en a donc profité pour faire un petit saut du côté de Malacca. Quant à Fab il est reparti de son côté pour Paname.

SINGAPOUR : LA MODERNITE A SON PAROXYSME

Au départ, on n'avait pas vraiment l'intention d'aller à Singapour... et puis finalement on n’était qu'à 4 heures de route alors bon... et puis Fab avait très envie d'y aller.

Singapour est une ville où les logements sont chers, c'est-à-dire facilement 50 euros la nuit pour une chambre basique. Nous n'avons pas l'habitude de conseiller des adresses (les guides sont très bien faits à ce niveau) mais vu les tarifs, nous ne pouvons que vous indiquer "Sleepy's Sam" situé dans le quartier musulman (Kampung Glam : très sympa, calme) où le lit en dortoir ne coûte que 12 euros la nuit. Ca nous a permis de rester un peu plus longtemps que prévu, sans plomber notre budget.

Alors, Singapour c'est comment ? Et bien c'est ultra riche, ultra moderne, ultra clean...bref, une ville qui ne ressemble pas du tout aux villes de sud-est asiatiques. C'est aussi une ville où il y a beaucoup d'interdits : dans le métro, pas le droit de boire ni de manger, ni de fumer ou de laisser un papier par terre sous peine d'amende (entre 250 et 500 euros tout de même !) on n'a pas le droit de traverser les rues en dehors des passages cloutés (enfin en théorie parce que nous, on ne s'en est pas privé et on n’a pas eu de soucis) etc... Il parait même qu'il y a quelques années, quand on passait la frontière, si les hommes avaient les cheveux longs, les douaniers tamponnaient "Suspect Hippie in Transit" sur leurs passeports... et que les chewing-gums étaient interdits. Aujourd'hui encore, on doit indiquer le nombre de paquets qu'on a dans nos bagages !

Sinon, peu de surprises à Singapour : je n'ai pas vu un vieux ni un enfant, à croire que la ville n'est habitée que par des gens qui sont en âge de travailler... ni au niveau du style, pas vraiment d'extravagance : les gens ont plutôt en tenu de travail (à part quelques jeunes un peu destroy, mais je soupçonne fortement qu'ils soient japonais).

Singapour c'est aussi et avant tout SHOPPING LAND : partout, d'immenses Mall (centres commerciaux sur plusieurs étages) où toutes les marques sont représentées. On trouve tout à Singapour, y compris le guide du routard sur l'Indonésie en français ! Côté fringues, quasiment que la mode occidentale (sinon, c'est que ce sont des boutiques à touristes) et côté nouvelles technologies, c'est le paradis : les produits courants (clefs USB, cartes mémoires, CD) sont un poil moins cher qu'en France, mais c'est surtout sur les produits plus avancés qu'on peut se faire plaisir (Yves a même craqué sur un ordinateur portable dernier cris...)

Voila, sinon, Singapour c'est encore les trois communautés -indiennes, malaises, chinoises- qui se juxtaposent. Il y a donc comme à KL, Chinatown, Little India, le quartier musulman et le quartier des affaires.

Enfin, pour finir, si vous passez dans le coin, ne manquez pas le musée des Arts Asiatiques (Anne, si tu as l'occasion, c'est pas très loin de l'Indonésie et c'est grandiose : les collections sont magnifiques et la scénographie nous met une vraie claque : à l'entrée de chaque salle, il y a un écran tactil avec un ou une spécialiste virtuelle qui nous explique de manière plus ou moins approfondie l'histoire de sa collection... Et puis pour les bijoux, on peut appuyer sur un bouton pour faire apparaitre une photo ancienne qui nous permet de les mettre en situation : pour une parure de mariage, il y a la photo d'une mariée au début du siècle en gros plan pour que les bijoux se superposent à la photos... c'est top !) Pour les plus flémards, il y a aussi un cinéma avec une salle géniale : la Gold Class, au Golden Village. On est assis sur d’immenses fauteuils, genre première classe d'avion, dans lesquels on peut s'allonger (ils ont même pensé à la petite couverture pour ceux qui auraient froid !) Il y a aussi un menu si on veut manger pendant le film. On a vu «Hairspray», une comédie musicale avec John Travolta dans un rôle plutôt surprenant. Bon, on n'a peut être pas compris toute la subtilité des dialogues vu que c'était en anglais sous-titré chinois, mais on s'est quand même bien marrés.




MERDEKA A TIOMAN ISLAND









Le 31 Aout, c'est le 50ème anniversaire de l'indépendance (Merdeka) et les malais n'en sont pas peu fiers: partout des drapeaux du pays sur les maisons, sur les capots des voitures, dans les restaurants, sur les bateaux... partout partout partout (coup de com’ du gouvernement pour unifier les communautés et les états en quête d'une identité nationale ?) Nous on était sur l'ile de Tioman pour fêter ca. Tioman, au Sud-Est du pays est une autre île paradisiaque. Au menu : snorkelling (nom snob pour dire qu'on barbotte dans la flotte et qu'on regarde les poissons passer avec un masque et un tuba), bronzette (mais pas plus d'une demi-heure sinon on crame) et bouquinage dans notre petit bungalow en bois sur pilotis avec vue sur la mer. Autant dire qu'ici, on n’a pas foutu grand chose, mise à part 2 excursions : une pour Corail Island, qui est un spot de snorkelling incroyable autour d'un rocher où les coraux sont magnifiques et une autre franchement ratée qui faisait le tour de Tioman : il a plut à torrent toute la journée, les spots de snorkelling étaient sans intérêts et on était morts de froid.

On a rencontré pas mal de gens, enfin pas mal de touristes, puisqu’à Tioman il n'y a que ca. Tout d'abord Géraldine, 30 ans, femme d'un expatrié qui vit à KL et qui a un avis tranché : "les malais c'est tous des flemmards et des assistés, c'est grâce aux chinois et aux étrangers si le pays est ce qu'il est aujourd'hui", mais aussi Peter et Helene, 30-40 ans qui voyagent depuis plus d'un an et demi (et ils ne sont pas prêts de rentrer). Lui s'occupait de monter des sites internet dans les années 90, puis il a tout lâché pour voyager ; et elle, écrivain, qui dit qu'à Tioman elle a vraiment de l'inspiration. Ou encore ce couple d'espagnols grunges qui venaient depuis Bangkok en vélo. Voila, tout ce petit monde s'est retrouvé au 31 au soir sur la plage pour fêter Merdeka. Bon, vous connaissez la rengaine : au début, on passe juste pour faire plaisir puis au bout d'une heure, après quelques vodkas ananas on danse tous comme des dingues autour d'un feu sur la plage...